37 ans après qu’un Pape ait visiter la RDC pour la dernière fois, à l’époque de Mobutu; il est arrivé le tour du Pape François qui a prévu dans son agenda faire une tournée évangélique en Afrique, notamment en RDC, et au Sud-Soudan.
Si à Kinshasa, c’est le tarmac de l’aérodrome de ndolo qui a été transformer en cathédrale pour accueillir le saint père, dans le cœur du bassin du Congo et dans sa partie Est, ce sont les multinationaux qui non seulement appuient les hostilités, mais favorisent aussi l’exploitation du pétrole sous une collaboration avec le gouvernement, qui jette en pâture les droits de l’homme.
Et a son arrivé à Kinshasa, le Pape François a été accueilli avec ferveur pour cette visite de quatre jours dans le plus grand pays catholique d'Afrique; Porteur d’un message de paix et du rappel à l’ordre dans l’observation du maintien de l’équilibre environnemental, le Pape sera vu comme une bouée de sauvetage pour les activistes climats de la RDC, et les organisations de protection de l’environnement nationales et internationales; qui ont saisi l’occasion de l’approcher afin de lui faire connaître leurs inquiétudes.
Une inquiétude qui renforce une déclivité entre le gouvernement congolais et les organisations de protection de l’environnement au sujet du projet de vente pour attribution des blocs pétroliers et gaziers en RDC.
Jonathan MBAKI, Coordonnateur du Réseau des Éducateurs du Développement Durable, une organisation de protection de l’environnement, pense que ce sujet nécessite l’attention du Saint-père…
Nous ne sommes pas contre le développement, mais nous ne voulons pas d’un développement qui compromettrait l’avenir de la planète, nous avons tous, pour dénominateur commun, cette terre, et nous avons l’obligation d’en prendre soins. C’est ainsi que nous rappelons aux autorités l’existence des potentielles alternatives dont les ressources pourraient bien aider le pays et aussi la sous-région à se développer.” A t-il expliquer.
Selon une étude de l'International Rescue Committee, menée entre 2002 et 2015, la RDC pourrait perdre ses richesses environnementales à l’ordre de 2,3 millions d’espèces végétales et animales. Beaucoup de gens à l’interne du pays, pensent que seul le renforcement du secteur environnemental pourrait éviter cette hécatombe environnementale.
De leur côté, les organisations internationales de protection de l’environnement à l’instar de Greenpeace Afrique et 350Afrique, ont conduit aux actions, pour attirer l’attention du Saint-père et de sa délégation, parmi ces actions il y’a eu projections du film dont le titre est la « La lettre du Pape » à l’hémicycle du palais du peuple, des activités de mobilisation de masse et des photos opp, n’étaient pas exclus dans le programme.
Aussitôt entendu et remarqué les actions des mouvements des activistes de protection de l’environnement, le souverain Pontife n’a pas tardé à donner ses mots
« Nous ne pouvons pas prétendre soigner notre relation à la nature et à l'environnement sans assainir toutes relations fondamentales de l'être humain » prétendant que le respect du cadre de vie des communautés devrait passer avant les intérêts politiques. Il a aussi fait savoir à la communauté internationale qui exploite les richesses de l’Afrique de Cessez d'étouffer l'Afrique parce qu’elle n'est pas une
mine à exploiter ni une terre à piller.
Ce qui commence à déranger les relations diplomatiques entre la RDC et ses pays voisins mais aussi avec la communauté internationale; certains dirigeants du pays pensent que la communauté internationale aurait un agenda caché derrière le silence qui caractérise leur assistance aux affrontements dans l’est de la RDC.
Rédactions: Reuteurs
Relecture: Emmanuel kaseke valverde
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